Socobat, des solutions amiante
à tous les étages

Groupement d’entreprises strictement dédié au monde de l’ascenseur, Socobat a naturellement intégré la problématique amiante à son offre au fil du temps. Depuis 2005, Socobat s’est ainsi érigé en référence pour tout ce qui touche à l’amiante dans les ascenseurs. Son dirigeant, Marc Hardy, en convient, il s’agit sans doute d’un marché de niche, mais c’est aussi un marché singulier qui ne peut être qu’affaire de spécialistes.

Pourquoi les ascenseurs réclament-ils des attentions si particulières ?

Marc Hardy : « Il faut bien comprendre que l’amiante est omniprésente dans un ascenseur. Dans les portes palières, les peintures, la cabine, les gaines, les armoires de manœuvre, les enduits de la cage, les mâchoires de freins, les fins de course…
Du coup, toute opération qu’il s’agisse de maintenance, de réparation ou de rénovation, amène un risque d’exposition.
L’amiante ne doit cependant pas masquer d’autres risques, plus immédiats. Je pense notamment au risque électrique -nos salariés disposent de l’habilitation électrique-, et au risque de chute -nos intervenants sont également formés au travail en hauteur. Nous sommes aujourd’hui capables d’intervenir en conciliant ces trois risques, en parfaite conformité avec la réglementation du travail.»

Historiquement, comment Socobat est venue au désamiantage ?

Marc Hardy :« A l’origine, nous sommes d’abord le leader des travaux de génie civil, nettoyage et peinture des ascensoristes. Mais très tôt, nous nous sommes intéressés à l’amiante, à une époque où personne ne s’en préoccupait réellement, du moins dans le monde de l’ascenseur. Avec les premiers décrets amiante de la fin des années 1990, et les évolutions réglementaires depuis, il devenait nécessaire de réfléchir à des solutions. Qu’il s’agisse d’une rénovation d’ascenseurs ou de simples travaux de reprise de peinture et d’enduit, nous avons assisté à une prise de conscience progressive du risque amiante. Pour répondre aux besoins des ascensoristes, nous nous sommes donc peu à peu dotés également de la compétence amiante et de la qualification Qualibat 1552. »

Cette double compétence semble assez singulière…

Marc Hardy : « Effectivement, et c’est sans doute aujourd’hui ce qui fait notre plus-value par rapport à n’importe quel désamianteur qui ne dispose pas de la culture ascenseur, ou un ascensoriste auquel il manquera la culture amiante. Cette double compétence nous a permis d’élaborer des modes opératoires spécifiques à telle ou telle opération. Et depuis plus de dix ans, nous avons affiné encore nos processus toujours en concertation avec l’inspection du travail, la Cramif, Qualibat, la Médecine du travail etc. Dans un IGH par exemple, en milieu occupé, le désamiantage d’ascenseurs se révèle souvent un casse-tête. Aujourd’hui, leader sur cette activité, nous sommes capables d’apporter des solutions clés en mains et nous nous positionnons dès la phase d’étude sur ce type de marché. »

Qui fait appel à vos services ?

Marc Hardy : « Aujourd’hui, nous travaillons quasi exclusivement en sous-traitance pour les quatre ascensoristes du secteur, Otis, Schindler, Thyssen et Kone. Nous intervenons aussi bien sur une tour HLM qu’à l’Elysée ou au Ritz. En fait, nous demeurons assez peu sollicités par la filière « classique » du désamiantage. Les démolisseurs et désamianteurs n’ont pas encore le réflexe de s’adresser à des spécialistes pour traiter les ascenseurs. C’est sans doute dommage car on s’aperçoit que l’ascenseur leur pose souvent problème alors que nous sommes en mesure de leur proposer des solutions avantageuses grâce à des modes opératoires bien rodés. Au final, sous-traiter le désamiantage des ascenseurs pourrait se révéler moins coûteux pour eux. C’est certainement un gisement futur pour le développement de Socobat mais toujours en partenariat avec les sociétés d’ascenseur. »

Quels sont les autres axes de développement de Socobat ?

Marc Hardy : « Aujourd’hui, nous travaillons beaucoup avec notre filiale NPP (Net Plus Peintures) pour les travaux de finition en sous-section 4 : travaux de reprise de peinture, d’enduit, de recouvrement… Les entreprises commencent à prendre conscience que ces travaux jugés souvent bénins voilà encore quelques années, ne peuvent se dispenser de précautions et suggèrent des modes opératoires particuliers. Là encore, nous apportons notre savoir-faire et notre double culture amiante-ascenseur. »

Socobat en dates

  • 1992 : création de Socobat
  • 1999 : création de NPS (Net Plus Services) pour le nettoyage des ascenseurs
  • 2005 : création de la société NPP (Net Plus Peinture) spécialiste de la mise en peinture de tous les organes liés à l’ascenseur.
    Socobat se lance dans le désamiantage des ascenseurs

60 salariés
CA 2015 de 5 millions d’euros (+15%)